EDF de France dit que le projet de barrage au Myanmar a été interrompu en raison d’un coup d’État

Un consortium international a suspendu un projet de barrage hydroélectrique de 1,5 milliard de dollars au Myanmar en réponse au coup d’État militaire du mois dernier, a déclaré dimanche un membre du consortium Electricite de France, un service public français.

Près de 250 personnes ont été confirmées mortes lors de manifestations depuis le coup d’État militaire du 1er février, selon les chiffres compilés par les ONG, et plus de 2 300 autres ont été arrêtées.

La condamnation internationale de Washington, de Bruxelles et des Nations Unies n’a jusqu’à présent pas réussi à arrêter l’effusion de sang.

« Le projet est suspendu », a déclaré dimanche à l’AFP un porte-parole d’EDF à propos du projet de barrage.

Le projet Shweli-3 671 mégawatts, encore en phase de planification précoce, est géré par un consortium d’EDF – détenu majoritairement par l’État français – le conglomérat japonais Marubeni et la société locale Ayeyar Hinthar.

Les ONG ont salué cette décision, la justice du Myanmar appelant l’État Shan, où se trouve Shweli-3, une région avec « des conflits en cours et de graves violations systémiques des droits de l’homme ».

Dans une lettre adressée à Justice for Myanmar et publiée sur le site Internet de l’ONG, EDF a déclaré que «le respect des droits humains fondamentaux» est une condition de tous ses projets.

Plusieurs ONG ont également poussé le géant français de l’énergie Total à se retirer du Myanmar, Greenpeace accusant l’entreprise d’être un contributeur financier majeur au régime militaire.

Au lendemain du coup d’État, Total a déclaré qu’il «évaluait la situation» concernant ses activités dans le pays.

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jmi / jh / tgb

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