L’équipe, composée principalement de jeunes femmes et hommes, a dû faire face à un certain nombre de problèmes, notamment la discrimination et des difficultés financières, avant de se rendre en France pour le tournoi. Et même si le moral était au plus bas, l’équipe n’a pas laissé de vaines promesses de soutien les empêcher d’apporter la gloire à la Malaisie sur la scène internationale.
L’équipe privée malaisienne, représentant l’International Okinawa Shorin-Ryu Sei-bu-kan Karate-Do Association of Malaysia (IOSKAM), est revenue avec une médaille d’or, trois d’argent et deux de bronze.
En plus de six médailles au total, l’équipe a également remporté deux trophées.
Le tournoi mondial s’est déroulé dans la ville de Lyon, qui a vu la participation, en plus de la France, de 12 pays dont des poids lourds du karaté comme le Japon et l’Italie.
À la tête de l’équipe se trouvait le président de l’IOSSKAM, Minalochuni Pathmanathan, 26 ans, qui veut briser le stéréotype de genre selon lequel les jeunes et les femmes ne peuvent pas diriger, selon le porte-parole de l’association Thivashini Krish Dhev Nair. Thivashini a longuement parlé avec cet écrivain DICE pour cette histoire.
Bien que l’IOSKAM soit enregistrée auprès du Ministère de la Jeunesse et des Sports, l’association était seule responsable de la délégation privée qui s’est rendue en France.