La Belgique décide de la sortie de Tarabella, Kaili – EURACTIV.fr

L’eurodéputé belge Marc Tarabella et l’ancienne vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili, actuellement emprisonnés en Belgique pour participation présumée au régime de corruption au cœur du scandale du Qatargate, sauront vendredi s’ils seront détenus.

Mardi, les avocats de Tarabella et Kaili ont demandé la libération de leur client.

Leurs avocats affirment que les propos de l’ancien député européen Pier-Antonio Panzeri – qui a signé un accord de repentance et accepté de coopérer avec les autorités en échange d’une peine plus légère – ne sont pas crédibles car il « parle en échange de quelque chose ».

Tarabelle précédemment demandé le limogeage de Michel Claise, juge présidant l’affaire Qatargate, invoquant un « soupçon légitime » de partialité.

L’avocat de Tarabella, Maxim Toller, a expliqué que le mandat d’arrêt du juge indiquait que « les positions publiques de l’accusé [Tarabella] étaient initialement défavorables au Qatar, puis ses positions ont changé à partir du moment où les mouvements de fonds suspects ont été détectés », ce qui, selon Toller, revient à donner un « avis clair sur la culpabilité de M. Tarabella dans cette affaire ».

La cour d’appel de Bruxelles examinera la demande mardi.

Entre-temps, le Parlement européen a confirmé son intention d’intenter une action civile dans l’affaire Qatargate, Le Soir annoncé jeudi soir.

« La procédure est en cours, le Parlement européen en a l’intention et a engagé les démarches internes nécessaires à cette fin », a confirmé le service de presse du Parlement européen aux médias belges.

Aucun délai n’a été fixé pour la présentation de la plainte, et le nom de l’avocat qui représentera l’entité n’est pas connu.

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Avec l’éclatement du scandale, le Parlement européen a perdu sa crédibilité et a récemment fait une série de propositions pour renforcer les contrôles sur le lobbying au sein des institutions afin d’éviter de nouveaux scandales de corruption pour le sauver.

L’action civile peut aider l’institution à prendre ses distances pour se dissocier davantage du scandale de corruption.

(Anne-Sophie Gayet | EURACTIV.com)

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