Cette photographie prise le 17 juillet 2021 montre la chocolaterie Galler, détruite par une grave inondation suite à de fortes pluies, à Vaux-sous-Chevremont, près de Chaudfontaine. (Photo par François WALSCHAERTS / AFP)
« L’usine est là depuis 1976. On n’a jamais vu d’inondation à Vaux-sous-Chevremont », soupire Stefenatto.
Les choses auraient pu être pires. Des stocks de chocolat fini ont été stockés dans un entrepôt sur un terrain plus élevé au nord de Liège, et la plus grande municipalité a vu cinq résidents tués et des dizaines de sans-abri.
« Nous avons des collègues qui ont tout perdu », a déclaré Stefenatto, alors que des travailleurs épuisés trouvaient des chaises en plastique dans le parking. « Pour nous remettre sur pied, nous devrons nous concentrer sur le moral des troupes. »
Plans en attente
Mais un camion de livraison et son conteneur de 10 mètres ont été lancés dans la zone de chargement, et il est trop tôt pour dire quand les 60 salariés pourront reprendre le travail.
Avant la pandémie de coronavirus, Galler produisait 1 700 tonnes de chocolat par an et réalisait un chiffre d’affaires de plus de 30 millions d’euros. Elle avait des plans d’expansion ambitieux, soutenus par un consortium liégeois et des investisseurs étrangers.
« Nous ne savons toujours pas combien de temps cela prendra. Un, deux, trois mois ? Cela dépendra si nous décidons de nous concentrer sur certains marchés, belges ou européens », explique Stefenatto.
Les tempêtes se sont maintenant déplacées vers l’est et le sud, faisant des ravages en Allemagne et menaçant les vallées alpines autrichiennes. Le bilan économique et humain définitif en Belgique n’est pas encore connu, où au moins 27 sont morts.