La France va rejoindre le groupe des pays de l’UE « amis des énergies renouvelables » – EURACTIV.com

La France participera au prochain rassemblement du groupe des pays « amis des énergies renouvelables », a déclaré la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, lors d’une réunion de « l’Alliance nucléaire » mardi 16 mai, indiquant sa disponibilité à Paris pour embrasser les deux options.

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Le 28 mars, le groupe des pays de l’UE « favorables aux énergies renouvelables » s’est réuni pour la première fois, à l’initiative de la ministre autrichienne de l’énergie Leonore Gewessler.

Le groupe des pays pro-renouvelables a été lancé en réponse à « l’alliance nucléaire » mise en place par la France le même jour, en marge d’un Conseil européen de l’énergie à Bruxelles.

Mardi matin (16 mai), Pannier-Runacher a convoqué, pour la troisième fois, des représentants des États européens pro-nucléaires à une réunion à Paris. Le groupe, quant à lui, est passé de 11 pays à 16.

Alors que la réunion de l’alliance nucléaire à Paris s’est terminée par un déclaration commune annonçant le développement de 150 GW de capacité nucléaire installée dans l’UE d’ici 2050, Pannier-Runacher avait aussi un mot pour les énergies renouvelables.

S’exprimant en conférence de presse, Pannier-Runacher a annoncé que la France « participera effectivement à la prochaine réunion » du groupe des « amis renouvelables ».

« J’ai depuis postulé pour rejoindre l’alliance des pays pro-renouvelables [France has] exactement la même quantité d’énergie renouvelable dans [its] mix énergétique comme l’Allemagne », a-t-il expliqué. La France et l’Allemagne ont atteint une part d’environ 19 % d’énergies renouvelables dans leur consommation finale brute d’énergie en 2021.

Depuis plusieurs mois, le ministre répète que la France compte à la fois sur la mise à niveau de son parc nucléaire et sur le déploiement rapide des énergies renouvelables, une démarche qui s’est concrétisée mi-mars avec l’adoption d’une « loi d’accélération des énergies renouvelables « .

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Avec cette loi, la France s’est fixé pour objectif d’atteindre 100 GW d’énergie solaire et 40 GW d’énergie éolienne en mer d’ici 2040, soit l’équivalent de la capacité totale installée du pays en 2022.

« C’est l’un des éléments clés de notre politique énergétique », a souligné Pannier-Runacher, qui a insisté sur le fait que « nous [the French government] ils ne sont pas opposés au nucléaire et aux énergies renouvelables ».

Au contraire, l’Autrichien Gewessler n’a pas caché son aversion pour le nucléaire en vue de la première réunion du groupe « ami des énergies renouvelables ». La ministre autrichienne s’est dite « prête à se battre » pour que le nucléaire ne soit pas reconnu au même titre que les renouvelables.

Fin mars à Bruxelles, Gewessler a réuni ses homologues d’Espagne, d’Allemagne, du Danemark, d’Irlande, du Luxembourg, du Portugal, de Lettonie, de Lituanie et d’Estonie.

Les ministres des Pays-Bas et de Belgique étaient également présents en tant qu' »observateurs ». Comme la France, l’Estonie a également participé à la réunion de « l’alliance nucléaire » mardi.

La date de la prochaine réunion du groupe des « amis du renouvelable » n’est pas encore connue, tandis que la prochaine réunion de « l’alliance nucléaire » pourrait se tenir en marge du prochain Conseil Énergie de l’UE à Luxembourg le 19 juin.

[Edited by Zoran Radosavljevic and Frédéric Simon]

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