Karachi, au Pakistan
Le président pakistanais Arif Alvi a exhorté samedi la France à s’abstenir de consacrer des «attitudes discriminatoires» à l’égard des musulmans dans des lois visant à lutter contre le soi-disant extrémisme.
Paris a besoin d’unir les gens au lieu de piétiner l’islam d’une certaine manière pour créer « la discorde et les préjugés », a déclaré Alvi, selon Radio Pakistan, dirigée par l’Etat.
Alvi faisait référence à un projet de loi controversé présenté l’année dernière par le président français Emmanuel Macron pour lutter contre le soi-disant «séparatisme islamiste».
S’adressant à un séminaire sur la liberté religieuse et les droits des minorités à Islamabad, il a déclaré que le Pakistan avait communiqué à l’Occident que le blasphème du prophète Mahomet au nom de la soi-disant liberté d’expression est considéré comme une insulte à toute la communauté musulmane.
Le projet de loi est critiqué pour avoir ciblé la communauté musulmane et imposer des restrictions sur presque tous les aspects de leur vie.
Il prévoit l’intervention dans les mosquées et les associations chargées de l’administration des mosquées, ainsi que le contrôle des finances des associations et des organisations non gouvernementales appartenant à des musulmans.
Elle limite les choix éducatifs de la communauté musulmane en empêchant les familles de donner aux enfants une éducation à domicile.
Le projet de loi interdit également aux patients de choisir des médecins en fonction du sexe pour des raisons religieuses ou autres et rend «l’éducation laïque» obligatoire pour tous les fonctionnaires.
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