PARIS, 1er janvier (Reuters) – La dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen a protesté samedi contre l’imposition d’un drapeau de l’Union européenne sur l’Arc de Triomphe pour le début de la présidence parisienne du bloc.
Le Pen, qui selon les sondages est le principal rival du président Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de printemps, a été rejoint par d’autres politiciens de droite indignés par le drapeau de l’UE flottant au-dessus du monument parisien.
« Orner l’Arc de Triomphe aux seules couleurs de l’Union européenne, sans la présence d’un drapeau national, est une véritable atteinte à l’identité de notre nation, car ce monument honore nos victoires militaires et abrite la Tombe du Soldat inconnu. « , a-t-il déclaré dans un communiqué.
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Pas de commentaire dans l’immédiat du pro-UE Macron, accusé par Le Pen d’avoir donné un « ordre direct » de suspendre le drapeau.
Mais le jeune ministre des Affaires européennes Clément Beaune a déclaré que l’exposition n’était que temporaire. « Le drapeau français n’a pas été remplacé. La campagne électorale n’est pas un laissez-passer pour les petits mensonges et les polémiques », a-t-il tweeté.
Macron, qui n’a pas encore annoncé s’il se représentera en avril, a battu Le Pen au scrutin de 2017 de 66 % à 34 %. Tous les sondages lui montrent le favori pour remporter un autre mandat de cinq ans.
Le Pen a déclaré qu’il ferait appel au Conseil d’État, qui agit en tant que conseiller juridique de l’exécutif, pour retirer le drapeau de l’UE.
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Reportage d’Elizabeth Pineau; Écrit par Benoit Van Overstraeten; Montage par Andrew Cawthorne
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