Tunisie, d’autres tentent de limiter les dégâts après le naufrage du navire transportant du carburant

TUNIS, 17 avril (Reuters) – La Tunisie travaillera avec d’autres pays qui ont proposé d’aider à prévenir les dommages environnementaux après qu’un navire marchand transportant jusqu’à 1.000 tonnes de pétrole a coulé dans les eaux tunisiennes, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.

Le navire se dirigeait de la Guinée équatoriale vers Malte lorsqu’il a coulé à sept milles au large de la ville méridionale de Gabès vendredi. La marine tunisienne a secouru les sept membres d’équipage suite à un appel de détresse. Lire la suite

Il transportait entre 750 et 1 000 tonnes de carburant, ont indiqué des responsables.

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Le ministère de la Défense n’a pas nommé les pays qu’il avait proposé d’aider, mais les médias locaux ont déclaré que l’Italie aurait dû envoyer un navire de la marine spécialisé dans la gestion des catastrophes maritimes.

Une équipe de plongée marine spécialisée a commencé à travailler autour du navire pour rechercher d’éventuelles fuites d’huile.

« La situation est rassurante et sous contrôle, et jusqu’à présent il n’y a pas eu de fuite de gasoil de la citerne du navire qui coule », a déclaré le ministre des Transports Rabie Majidi.

Il a déclaré que la prochaine étape était « délicate et sensible » car le navire doit être sorti de l’eau sans permettre aucune fuite.

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Samedi, les autorités tunisiennes ont ouvert une enquête sur le naufrage, qui, selon le ministère de l’Environnement, a été causé par le mauvais temps.

« La Tunisie déterminera ensuite les pertes et demandera une compensation », a déclaré Laila Chikaoui, ministre de l’Environnement.

Le ministère a déclaré que des barrières seront mises en place pour limiter la propagation du carburant.

La côte de Gabès subit une forte pollution depuis des années, des organisations environnementales affirmant que les usines industrielles de la région déversent leurs déchets directement dans la mer.

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Reportage de Tarek Amara; Montage par Muralikumar Anantharaman et Barbara Lewis

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