Willem Greve : « Le temps presse. Et le manque de temps est la plus grande perte de notre sport… »

Willem Greve (NED) et Walter Lelie (BEL) sont connus comme des cavaliers expérimentés à tous les niveaux. Ils ont produit des chevaux depuis le début jusqu’à un niveau international. Greve est connu comme le pilote qui peut tout faire. « D’après mon expérience, le métier l’emporte souvent sur une trajectoire d’apprentissage bonne et cohérente pour le cheval », déclare Greve. « Je suis d’accord, même si nous avons suffisamment de bons cavaliers en Europe pour produire de jeunes chevaux, ces cavaliers ne sont pas capables de changer leurs ambitions », ajoute Walter Lelie. Nous avons parlé aux deux cavaliers du processus d’apprentissage des jeunes chevaux !

« Produire de jeunes chevaux est un métier difficile, poursuit Walter Lelie. « Il faut avoir les qualités d’un cavalier de haut niveau, mais il faut limiter ses ambitions sportives. Un cavalier capable d’enseigner correctement un jeune cheval, peut aussi sauter une bonne épreuve de 1.50 mais choisit d’utiliser son habileté, son talent et ses connaissances pour produire un jeune cheval à ce niveau. »

Selon le cavalier belge, il y a suffisamment de cavaliers capables de produire des chevaux à ce niveau. « Peut-être qu’ils ne réalisent pas tout, mais je pense que le plus difficile, c’est qu’il faut limiter ses ambitions. Tout le monde veut être sous les projecteurs, mais la compétition internationale, c’est plus qu’être un bon pilote. Il faut des propriétaires, des chevaux, vos finances. De même, votre vie personnelle (familiale) ne peut entrer en conflit avec le programme international.

Difficile de trouver des pilotes motivés…

Willem Greve se joint à la conversation. « En fait je trouve qu’il n’y a pas assez de cavaliers pour produire des jeunes chevaux. Le problème c’est qu’une écurie de grande qualité doit travailler à différents niveaux, comme vient de le dire Walter. Des jeunes hors de l’écurie pour être produits. Ces cavaliers demandent 800 à 1000 Des euros par cheval pour le produire. En fait, cela peut sembler beaucoup, mais ce n’est pas le cas, pas si votre cheval reçoit une formation et une attention appropriées.

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« Le problème, c’est que ces 800-1000 euros ne suffisent pas à ces cavaliers. Ils ont tendance à travailler en quantité et non en qualité, acceptant 20 à 30 chevaux. Cela au détriment de la qualité de l’entraînement. Ces cavaliers ne sont pas capables gérer tous les chevaux dans un horaire de 24 heures, à mon avis sans aucun doute le plus gros problème. »

« Nous devons nous demander si un cavalier de Grand Prix a même le temps de produire de jeunes chevaux », poursuit Greve. « L’équitation est sur le point de s’éteindre. Je comprends que cela coûte beaucoup d’argent mais en ces temps tout doit aller vite. Les cavaliers qui sont à la base de la qualité de nos chevaux ne prennent plus le temps de comprendre les chevaux. est essentiel Et le manquer est la plus grande perte de notre sport… »

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