Accueil entertainment De « Bottle Rocket » à « The French Dispatch » : un petit hommage au storytelling visuel de Wes Anderson

De « Bottle Rocket » à « The French Dispatch » : un petit hommage au storytelling visuel de Wes Anderson

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De « Bottle Rocket » à « The French Dispatch » : un petit hommage au storytelling visuel de Wes Anderson

Les histoires qu’il raconte sont aussi un contrat direct avec ses personnages, des gens glorieusement intenses, souvent au bord de l’effondrement ou de la percée, qui ne pourraient jamais exister – et encore moins survivre – en dehors de ses mondes précis. Plutôt que des résolutions de style rom-com non plus Signe distinctif-comme la sève, on nous remet les pièces de leur désir et on nous demande de reconstituer nous-mêmes le puzzle. Cela signifie passer au crible les bons moments qui ne s’additionnent pas tout à fait, un dialogue riche en sous-texte et, si nous sommes très chanceux, un narrateur qui nous rappellera que les gens disent rarement exactement ce qu’ils veulent dire.

Pourtant, Anderson n’hésite pas à nous montrer exactement ce qui hante ses personnages. Chas Tenenbaum n’a peut-être pas les mots pour décrire son aliénation d’enfance, mais les souris dalmates qu’il a créées en tant qu’adolescent précoce et incompris se précipitent toujours dans la maison qu’il a laissée derrière lui. Jack n’a jamais complètement décrit ce qu’il fuyait, mais à l’intérieur Hôtel Chevalierla suite du court métrage de Le Darjeeling limité, nous regardons aux côtés de Natalie Portman (en plein mode Jean Seberg) alors qu’elle parcourt son hôtel parisien bondé à la recherche d’indices. Et la libération émotionnelle de La vie aquatique avec Steve Zissou cela ne vient pas de se saouler et de tuer le requin qui a mangé Esteban (comme le prédit le personnage principal de Bill Murray), mais plutôt de regarder la créature dans les yeux et de réaliser que la vie est tellement plus grande qu’il ne l’avait jamais imaginé.

Elle nous a été montrée plutôt que racontée. Les films d’Anderson sont souvent rejetés parce que ses récits ne se sentent jamais complètement liés, mais sont plutôt laissés astucieusement effilochés. Ses personnages ont changé pour le mieux, mais n’ont jamais été abandonnés dans leurs positions finales. Ce qui est bien : la vie qu’ils mènent et les magnifiques terrains de jeux qu’ils habitent vivent dans nos têtes, longtemps après la dernière bobine.

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