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Google perd la bataille avec l’UE : le tribunal confirme l’ordonnance de 2017

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Google perd la bataille avec l’UE : le tribunal confirme l’ordonnance de 2017

Le drapeau de l’Union européenne est visible avec le logo Google.

Jaap Arriens | NurPhoto | Getty Images

Mercredi, le Tribunal de l’UE a jugé que la Commission européenne avait eu raison de sanctionner Google pour une violation antirouille, à ce qui représente un moment clé pour la politique de l’UE qui pourrait avoir un impact sur les modèles économiques des principaux acteurs technologiques.

Cette décision intervient après que la Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, a déclaré en 2017 que Google avait favorisé ses services de comparaison de prix et infligé une amende de 2,42 milliards d’euros (2,8 milliards de dollars) à l’entreprise pour avoir enfreint les lois antitrust. L’unité Alphabet de Google a contesté ces allégations devant la deuxième plus haute juridiction de l’UE.

« La Cour constate qu’en privilégiant son propre service de comparaison de prix sur ses pages de résultats généraux grâce à un affichage et un positionnement plus favorables, tout en reléguant les résultats des services de comparaison concurrents à ces pages utilisant des algorithmes de classement, Google s’est éloigné de la concurrence sur le fond », a déclaré le tribunal dans un communiqué de presse mercredi.

Par ailleurs, le tribunal a également confirmé l’amende de 2,42 milliards d’euros. « Le tribunal conclut son analyse en notant que le montant de l’amende infligée à Google doit être confirmé », a ajouté le tribunal.

Le verdict de mercredi peut être contesté et porté devant la plus haute juridiction de l’UE. La Commission européenne et Google n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter lorsqu’ils ont été contactés par CNBC mercredi.

Le précédent juridique

Ce n’est pas la première fois que le Tribunal de l’UE se prononce sur une affaire antirouille proposée par la Commission européenne et visant un géant de la technologie.

La chambre a jugé en juillet 2020 que la commission n’avait pas réussi à prouver que le gouvernement irlandais avait accordé un avantage fiscal à Apple, après que l’institution basée à Bruxelles a ordonné à la République d’Irlande de récupérer 13 milliards d’euros auprès du fabricant d’iPhone en 2016.

La décision du tribunal a porté un coup dur à la chef de la concurrence européenne Margrethe Vestager et à son équipe. Fondamentalement, il a dit qu’ils n’avaient pas fait un bon travail pour prouver leur cas.

Vestager a décidé de faire appel de la décision, le poussant devant la plus haute juridiction de l’UE, la Cour de justice européenne, où l’affaire n’a pas encore été prononcée.

À l’époque, la décision de justice a également mis en évidence l’un des principaux défis de la politique européenne de la concurrence : dans les affaires antitrust, c’est la commission qui doit supporter le poids de la preuve et non l’accusé.

Impact pour une grande technologie?

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