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Google rapporte des taux d’annonces plus élevés en France et en Espagne après la taxe numérique, Telecom News, ET Telecom

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Google rapporte des taux d’annonces plus élevés en France et en Espagne après la taxe numérique, Telecom News, ET Telecom
Paris: Google a annoncé à ses clients qu’il augmenterait les tarifs des publicités sur ses plates-formes françaises et espagnoles de 2% à partir de mai pour aider à compenser l’impact d’une taxe numérique sur les bénéfices.

La France collecte la taxe depuis 2019 et l’Espagne depuis cette année, sous la pression des électeurs pour que les géants américains de la technologie paient une part plus élevée d’impôts dans les pays dans lesquels ils opèrent.

L’augmentation du taux de publicité sert à « couvrir une partie du coût du respect des lois fiscales sur les services numériques en France et en Espagne », a déclaré le géant de l’internet dans un courriel vu par l’AFP.

En France, les sociétés Internet avec plus de 750 millions d’euros (895 millions de dollars) de chiffre d’affaires dans le monde et 25 millions en France, doivent payer une taxe de 3% sur leurs activités françaises, notamment les ventes publicitaires et les opérations de marché.

L’Espagne impose également une taxe de 3% sur certaines de ses entreprises.

Jean-Luc Chetrit, responsable de l’Union des Marques, une alliance de grandes marques, a déclaré que la décision de Google « amplifiera la capacité d’investissement des marques à un moment où toutes les entreprises traversent une crise sans précédent ».

Google n’a pas répondu aux demandes de commentaires de l’AFP, mais Karan Bhatia, son chef des affaires gouvernementales, a averti en février que « les taxes sur les services numériques compliquent les efforts pour parvenir à un accord équilibré qui fonctionne pour tous les pays ».

« Nous exhortons ces gouvernements à reconsidérer ce que sont essentiellement les tarifs, ou du moins à les suspendre à mesure que les négociations se poursuivent », a-t-il déclaré.

Google ainsi qu’Apple, Facebook et Amazon – regroupés sous le nom de «GAFA» – sont visés par les gouvernements européens qui les accusent d’exploiter les règles communes du marché pour déclarer tous les bénéfices du bloc dans des juridictions à faible fiscalité comme l’Irlande ou le Luxembourg.

Les critiques affirment qu’ils privent les autorités fiscales nationales de millions d’euros alors même qu’elles profitent d’une poussée des activités en ligne en raison du travail à domicile et des règles de distanciation sociale pendant la crise du Covid-19.

Les entreprises affirment qu’elles sont injustement ciblées par des prélèvements discriminatoires.

– Affaires mondiales? – Amazon avait déjà répondu à la taxe française en octobre dernier en augmentant de 3% les tarifs qu’elle facture aux vendeurs de marketplace basés en France.

Apple a emboîté le pas en augmentant la commission qu’il facture aux développeurs qui vendent des applications sur sa plate-forme non seulement en France, mais également en Italie et en Grande-Bretagne.

Le mouvement fiscal français sur les entreprises numériques mondiales en a fait un pionnier dans la lutte pour trouver un système fiscal équitable pour les multinationales Internet dont la facture fiscale est souvent faible par rapport à leurs revenus.

Contacté par l’AFP, Facebook a déclaré qu’il n’envisageait pas pour l’instant d’augmenter les prix des publicités en France ou en Espagne dans l’attente d’un accord mondial sur les règles fiscales.

La taxe française a rapporté 400 millions d’euros dans les coffres du gouvernement en 2019, et le gouvernement a réappliqué la taxe l’année dernière malgré la pression de l’administration Trump pour la laisser tomber.

Avec le président Joe Biden à la Maison Blanche, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – qui supervise les négociations sur une taxe numérique – a déclaré qu’elle espérait qu’une réunion des ministres des Finances du G20 en juillet amènerait je suis d’accord sur le problème.

Le mois dernier, la nouvelle secrétaire au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, a déclaré que Washington n’insisterait plus sur une clause de « sphère de sécurité » qui rendrait effectivement facultative la participation à un régime fiscal mondial, supprimant un nœud avec les fonctionnaires de l’UE.

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