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La Haute Cour de Belgique rend un arrêté pour l’échange de diplomates iraniens

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La Haute Cour de Belgique rend un arrêté pour l’échange de diplomates iraniens

La Cour constitutionnelle belge a rejeté une demande d’annulation d’un traité d’échange de prisonniers avec la République islamique qui pourrait conduire à la libération d’un diplomate iranien.

LE La Cour constitutionnelle a déclaré dans un communiqué Vendredi que « La Cour rejette le recours en annulation », un décret qui pourrait conduire à l’échange du diplomate iranien Assadollah Assadi, condamné pour terrorisme, avec l’humanitaire belge Olivier Vandecasteele, retenu en otage en Iran.

« La Cour rejette le recours contre la loi d’assentiment au traité belgo-iranien, mais les victimes d’un condamné doivent être informées de son transfèrement afin de pouvoir le soumettre à un contrôle judiciaire par un juge », lit-on. . la déclaration.

Le tribunal a ajouté que « cet acte d’équilibrage doit être effectué dans un cas concret et au cas par cas, et doit être susceptible de contrôle judiciaire. Il appartient au juge compétent (en principe le Tribunal de Première Instance), dans le respect de la séparation des pouvoirs, de vérifier la légalité de la décision du Gouvernement autorisant le transfert d’une personne détenue en Belgique vers un Etat étranger dont elle est une nationale ».

L’ancien diplomate iranien Assadollah Assadi

L’interdiction temporaire d’extradition du diplomate condamné a été annoncée par la cour d’appel de Bruxelles fin juillet à la suite de nombreuses plaintes après que le parlement belge a ratifié un traité controversé d’échange de prisonniers avec l’Iran le 20 juillet. Le groupe d’opposition iranien exilé Mujahedin-e Khalq Organization (MEK) a lancé une campagne féroce contre l’accord, contestant une éventuelle extradition. « Le tribunal a maintenant déclaré la demande des plaignants non fondée », a déclaré l’avocat Khloë Georgiev, qui représente Vandecasteele. En juin, les députés belges ont ratifié un accord autorisant l’échange. À l’époque, le Premier ministre Alexander De Croo affirmait que c’était le seul moyen de ramener Vandeesteele à la maison en toute sécurité.

Le pouvoir judiciaire de la République islamique a condamné Vandecasteele, qui a été détenu en 2022, à 40 ans de prison et 74 coups de fouet pour « espionnage et coopération présumés avec les États-Unis, blanchiment d’argent et contrebande de 500 000 dollars hors d’Iran ». Vandecasteele, 41 ans, a servi dans diverses organisations humanitaires internationales depuis au moins 2006, dont Médecins du Monde, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) et Relief International. Il a travaillé en Iran pour des organisations humanitaires pendant plus de six ans et a quitté le pays. Par la suite, il a été attiré par « une fille » et a été arrêté en février 2022. Un porte-parole de la famille de Vandecasteele a déclaré en décembre qu’il pourrait purger jusqu’à 28 ans de prison.

Dans un déclaration publiée Fin février, Amnesty International a déclaré que les autorités iraniennes soumettaient Vandecasteele à des disparitions forcées, à la torture et à d’autres mauvais traitements, exhortant tous les États dont les ressortissants sont ou ont été détenus n’importe où en Iran à examiner rapidement si la privation de liberté constitue un acte de prise d’otage. prendre et, le cas échéant, prendre toutes les mesures appropriées pour assurer la responsabilisation. Actuellement, au moins 16 ressortissants étrangers, dont la plupart ont la double nationalité, sont détenus dans les prisons de la République islamique.

Assadi, 50 ans, ancien attaché à l’ambassade d’Iran en Autriche, a été reconnu coupable d’avoir comploté pour bombarder un rassemblement de l’OMPI près de Paris le 30 juin 2018. Le seul diplomate iranien jamais jugé en Europe pour implication directe dans le terrorisme a été arrêté en Allemagne, où il ne bénéficiait pas de l’immunité diplomatique, alors qu’il était en vacances. Les autorités allemandes ont ensuite extradé Assadi vers la Belgique.

Certains législateurs belges ont exprimé leur inquiétude quant au fait que le traité d’échange de prisonniers pourrait conduire à une « diplomatie des otages » et mettre d’autres Belges en danger de détention.

Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique Hossein Amir-Abdollahian (à gauche) et le ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib se rencontrent en marge de la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à son siège à Genève le 27 février 2023.

Le lundi 27 février, la ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib a tenu une réunion avec le ministre des Affaires étrangères de la République islamique Hossein Amir-Abdollahian quelques heures avant le départ de dizaines de participants au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies lorsqu’Akir-Abdollahian a pris la parole lors de la 52e session de l’organe au siège de l’UHRC à Genève.

La rencontre entre les ministres belge et iranien a suscité de vives critiques de la part de nombreux militants et responsables, dont la députée belge Darya Safai, qui a souligné que « le gouvernement belge est d’accord avec la diplomatie des otages ». Lahbib elle-même a tweeté à propos de la libération de Vandecasteele, ce qui était probablement la raison principale de la réunion.

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