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La pétition pour interdire les combats de coqs en France dépasse les 30 000 signatures

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La pétition pour interdire les combats de coqs en France dépasse les 30 000 signatures

Une pétition pour interdire les combats de coqs dans les communes est toujours légale dans le Nord, le Pas de Calais et les DOM-TOM plus de 30 000 signatures depuis son lancement jeudi 4 août.

Gabrielle Paillot, auteur de la pétition et défenseure de longue date des droits des animaux, a déclaré : « Les animaux sont élevés dans des cages. Ils ne voient jamais la lumière du jour sauf lorsqu’ils sont jetés sur le ring pour se battre.

« Il y a une souffrance terrible pour les animaux », dit-il à l’AFP.

La pétition est adressée au président français Emmanuel Macron, au ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et au ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, ainsi qu’aux différentes préfectures où le sport est encore actif.

Les combats de coqs sont illégaux dans la majeure partie de la France, mais sont toujours autorisés dans environ 12 communes du Nord et 36 dans le Pas-de-Calais, où ils sont considérés comme traditionnels.

Il est encore présent également dans les territoires d’outre-mer de la Réunion, de la Martinique et de la Guadeloupe.

La préfecture du Nord a indiqué à l’AFP que « les combats sont organisés dans des conditions contrôlées ».

Elles doivent avoir lieu dans les « fosses » traditionnelles appelées gallodromes. Il est interdit d’ouvrir de nouveaux gallodromes en France et de nouveaux propriétaires ne peuvent reprendre ceux qui existent déjà.

« Cela veut dire que ce commerce est voué à s’éteindre naturellement », a indiqué la préfecture du Nord.

Mme Paillot précise qu’il y a près de 1 000 éleveurs de coqs de combat et environ 9 000 combats par an.

Les oiseaux sont une race spéciale appelée coqs du Nord, pesant généralement entre quatre et six kilogrammes. Ils sont équipés de petites lames et opposés les uns aux autres où ils se battent jusqu’à la mort.

Le sport attire toujours les foules en Haute-France, les spectateurs venant également de Belgique, où il est interdit.

Mme Paillot a déclaré que la longue histoire du sport ne devrait pas signifier qu’il est autorisé à continuer.

« La tradition est une chose, mais la cruauté envers les animaux en est une autre.

« Nous ne sommes plus au Moyen-Age, ce sont des pratiques barbares qui n’ont plus leur place aujourd’hui », a-t-il déclaré.

Ce n’est pas la première pétition contre les combats de coqs, avec un semblable lancé par le parti politique Animal rights parties et l’association de défense des droits des animaux One Voice qui a atteint l’an dernier près de 70 000 signatures.

Les combats de coqs sont illégaux dans la plupart des pays de l’Union européenne, mais survivent à titre exceptionnel dans le nord de la France et les îles espagnoles des Canaries.

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