- La star de cinéma française de 74 ans a été accusée d’avoir volé des actrices et l’équipe
- Il aurait touché et proposé de manière inappropriée 13 femmes
- Il suit l’actrice française Charlotte Arnould qui accuse Depardieu de l’avoir violée
Treize femmes se sont jointes à une victime présumée de viol pour accuser la star de cinéma Gérard Depardieu de comportement sexuellement inapproprié, selon le principal site d’information d’investigation français.
Mediapart a publié mercredi un dossier détaillant comment l’homme de 74 ans s’en prenait régulièrement à ses victimes lors de récentes productions, dont le drame policier Marseille de Netflix.
Depardieu – qui s’est fait un nom dans des blockbusters tels que Green Card et The Last Metro – rejette avec véhémence les allégations, avec un porte-parole légal déclarant : « Il nie formellement toutes les allégations qui pourraient relever du droit pénal ».
Il suit l’actrice française Charlotte Arnould, 33 ans, qui accuse Depardieu de l’avoir violée dans sa villa parisienne.
Mme Arnould a renoncé à son droit légal à l’anonymat fin 2021, pour protester contre la durée de l’enquête, après que Depardieu a été accusé de viol et d’agression sexuelle.
Quelques jours après son inculpation, Depardieu est retourné travailler sur le plateau parisien du drame policier Maigret et la fille morte, dans lequel il a joué avec Jade Labeste.
Il y a des images de vidéosurveillance de Depardieu exécutant un acte sexuel sur Arnould en août 2018, mais l’acteur a déclaré que leur relation était consensuelle.
Dans le nouveau rapport de Mediapart on lit : « En plus de la plainte de Charlotte Arnould, nous avons recueilli 13 témoignages de femmes qui affirment avoir été victimes de gestes ou de propositions sexuellement inappropriés de la part du célèbre acteur, de gravité variable ».
Le rapport poursuit : « D’un bout à l’autre des récits, la même scène a semblé se répéter. Ce sont des actrices, des maquilleuses et des membres d’équipage.
« Ils sont témoins d’avoir reçu une main sur la fesse, entre les jambes, ou sur les cuisses ou le ventre – ainsi que des propositions sexuelles obscènes, et parfois des gémissements insistants. »
Aucune des 13 nouvelles plaintes – dont certaines ont été déposées de manière anonyme – ne sont actuellement des plaintes pénales formelles.
Elle a affirmé que les incidents étaient souvent écartés par des rires et les mots « Oh, OK, c’est juste Gérard! »
Mediapart suggère que de nombreuses victimes craignaient qu’une plainte ne conduise à une réaction violente qui pourrait les voir ne plus jamais travailler.
Note Mediapart : « L’asymétrie entre, d’un côté, des femmes souvent jeunes et précaires, en début de carrière, et de l’autre, un acteur mondialement connu, dont la simple présence permet parfois de financer le film ».
L’affaire Charlotte Arnould est actuellement devant les tribunaux français après qu’une tentative de l’avocat de Depardieu de faire annuler les accusations a été annulée.
Les allégations contre Dépardieu font suite à une série de plaintes #MeToo contre des hommes puissants de l’establishment artistique parisien qui auraient violé ou abusé de jeunes femmes qui travaillent comme mannequins et actrices.
De tels scandales ont conduit à des manifestations de groupes de femmes lors d’événements très médiatisés dans le monde du divertissement, car ils appellent les actrices à cesser de travailler avec des hommes prétendument violents.
Pour une assistance confidentielle, appelez les Samaritains au 116123 ou visitez samaritans.org