Le mouvement olympique français doit « se concentrer » sur les Jeux de Paris, prévient le CIO

Lausanne : Le mouvement olympique français doit « se concentrer » sur la préparation des Jeux de 2024 à Paris, a déclaré hier à l’AFP un porte-parole du CIO, quelques heures après la démission surprise de Brigitte Henriques de la présidence du Comité national olympique (CNOSF). L’instance olympique « appelle chacun à prendre ses responsabilités pour arrêter les discussions internes qui ont touché le CNOSF ces derniers mois », a déclaré le porte-parole.La démission d’Henriques n’affectera pas l’organisation des Jeux qui est gérée par le comité d’organisation de Olympiques, dirigé par le triple médaillé d’or en canoë Tony Estanguet Le fleuron mondial quadriennal du monde sportif débutera le 26 juillet de l’année prochaine et se poursuivra jusqu’au 11 août. La démission dramatique d’Henriques lors de l’assemblée générale du comité, ils surviennent après un an et un moitié de querelles internes et désaccord très public avec son prédécesseur Denis Masseglia.Henriques avait insisté avant la réunion sur le fait qu’elle n’avait pas l’intention de démissionner mais à l’étonnement des participants elle a dit qu’elle démissionnerait le 29 juin. Elle avait pris quelques semaines de congé fin 2022 pour récupérer après que son bras droit Dider Seminet ait été mis à l’écart en septembre, mais l’ambiance ne s’était pas améliorée au moment où elle est revenue à son poste. La secrétaire générale du CNOSF, Astrid Guyart, assurera l’intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau président « dans les trois prochains mois », a indiqué l’instance dans un communiqué. « Il n’y a pas eu de gagnants aujourd’hui », a déclaré à l’AFP la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castera, après l’annonce d’Henriques. Il a toutefois ajouté qu’il pourrait y avoir « une victoire, celle de l’éthique et de la démocratie ». largement saluée par les présidents des fédérations sportives françaises, une décision qui réduira certainement les conflits en cours alors que nous étions en train de devenir incontrôlables », a déclaré à l’AFP le président de la fédération de handball Philippe Bana. au cours de l’année écoulée. Plusieurs fédérations – football, rugby, gymnastique et tennis – ont été mêlées à des scandales. harcèlement sexuel et psychologique. L’ancien ministre français des Sports et entraîneur de rugby, Bernard Laporte, a également démissionné de ses fonctions de président de la Fédération française de rugby en janvier après avoir été reconnu coupable d’accusations de corruption, à quelques mois seulement de la France qui accueille la Coupe du monde de rugby masculin.

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