L’économie française s’attend à se contracter avant de se redresser l’an prochain

PARIS, 15 décembre (Reuters) – L’économie française devrait se contracter légèrement ce trimestre en raison de grèves dans les raffineries et d’arrêts de réacteurs nucléaires avant la reprise de l’activité au premier semestre de l’année prochaine, a annoncé jeudi l’agence de presse officielle parisienne.

La deuxième économie de la zone euro va se contracter de 0,2% au cours des trois derniers mois par rapport au trimestre précédent, indique l’Insee dans ses dernières prévisions économiques.

L’INSEE a abaissé ses prévisions par rapport à une précédente projection de croissance plate après que les grèves dans les raffineries et les arrêts de maintenance de certains réacteurs nucléaires ont réduit la production industrielle.

La France a été frappée par une série de grèves dans les raffineries en octobre qui ont coupé l’approvisionnement en carburant automobile, tandis que des problèmes d’entretien du parc vieillissant de 56 réacteurs nucléaires français ont réduit leur production à son plus bas niveau en 30 ans.

La perte de la production nucléaire réduirait la croissance économique française de 0,4% cette année, a déclaré l’INSEE.

Ses dernières prévisions pour le PIB du quatrième trimestre laisseraient la France avec une croissance de 2,5 % pour l’ensemble de 2022, légèrement en dessous des 2,7 % projetés par le gouvernement dans sa planification budgétaire.

A l’horizon de l’année prochaine, l’Insee s’attend à ce que la France renoue avec la croissance au premier trimestre avec un taux de 0,1% suivi de 0,3% au deuxième trimestre.

Bien que ses prévisions ne couvrent pas l’ensemble de 2023, l’INSEE a déclaré que l’économie connaîtra une dynamique de croissance de 0,4 % d’ici le milieu de l’année. Cela impliquait qu’une croissance de 0,75 % serait nécessaire aux troisième et quatrième trimestres pour atteindre l’objectif de croissance de 1,0 % en année pleine sur lequel le gouvernement a basé son budget 2023.

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S’agissant des perspectives d’inflation, l’Insee a déclaré qu’elle continuerait de grimper de 6,2 % en novembre à un pic en janvier et février à un plus haut de 38 ans à 7 % avant de revenir à 5,5 % d’ici la mi-2020.

Selon la méthodologie harmonisée de l’UE pour le calcul des variations de prix, l’inflation a atteint 7,1 % en novembre.

Reportage de Leigh Thomas; édité par Barbara Lewis

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