Cinq jours plus tard les premières révélations sur l’organisation attribuées à Neymar d’une fête géante du Nouvel An, l’affaire est portée devant la justice brésilienne. Le parquet de Rio de Janeiro a annoncé mercredi qu’il enquêtait sur plusieurs plaintes déposées contre l’événement selon le journal Folha de Sao Paulo et l’agence de presse Reuters.
Les révélations sur cette fête ont provoqué l’indignation générale au Brésil, troisième pays le plus touché par Covid-19 avec 190 000 morts depuis le début de la pandémie.
Si la justice a désormais un œil sur ce dossier, la municipalité de Mangaratiba, où se tiendra la fête, a assuré mercredi qu’elle ne pourrait pas intervenir, faute de compétence pour limiter les événements privés dans des lieux privés. La ville a simplement rappelé que ne pas organiser de tels rassemblements « est une question de responsabilité sociale et de bon sens ».
Neymar est silencieux et défendu par son avocat
Mardi, un avocat de l’attaquant du PSG il avait nié tout lien entre elle et cette gigantesque fête qui devait durer cinq jours, jusqu’au 1er janvier. « C’est un événement de Fabrica (sponsor du Brésilien). Cela n’a rien à voir avec Neymar, a assuré l’avocat. Neymar est avec sa famille, avec son fils et le kinésithérapeute (pour le 31 décembre) ».
Un moyen d’éteindre le feu naissant, beaucoup les détails dévoilés petit à petit de cette fête avait irrité les Brésiliens. Nous avons appris que les téléphones portables auraient dû être laissés dans les vestiaires pour éviter toute fuite d’images sur les réseaux sociaux. Il s’agissait également d’un test PCR préliminaire et d’un masque obligatoire pour les 500 hôtes mentionnés initialement. Agence Fabrica puis assuré que le parti n’accueillerait «que» 150 invités et respecterait la réglementation sanitaire en vigueur, sans convaincre.
« Ce serait beaucoup plus facile si Neymar passait sur les réseaux sociaux et disait que cela n’a rien à voir avec ça. LeBron James, Lewis Hamilton, Messi ou Cristiano Ronaldo n’organisent aucune soirée », a résumé Galvao Bueno, commentateur historique de TV Globo lundi soir.