Le Premier ministre irakien Mohammed Chiite Al Soudani il a atterri jeudi en France pour s’entretenir avec le président Emmanuel Macron sur les questions de sécurité et d’énergie alors que son pays est en proie à une crise économique.
Macron s’est rendu deux fois en Irak depuis son entrée en fonction en 2017 et a manifesté son intérêt pour le pays. Le mois dernier, il a déclaré que Bagdad devait suivre une voie qui n’est pas « dictée de l’extérieur ».
M. Sudani a déclaré vouloir « activer les accords » entre l’Irak riche en pétrole et la France « notamment dans les domaines des transports, de l’énergie et de l’investissement », dans une déclaration écrite à l’AFP.
géant français TotalEnergie en 2021, il a signé un contrat de 10 milliards de dollars avec Bagdad, mais les travaux sur les multiples projets n’ont pas encore commencé.
Ils comprennent la construction d’usines de traitement de pétrole et de gaz capables de produire de l’électricité, ainsi qu’une centrale photovoltaïque d’un gigawatt.
Bien qu’abritant d’abondantes réserves d’hydrocarbures, de l’Irak le réseau électrique négligé s’effondre et est victime de la corruption endémique du pays, avec des coupures de courant qui durent des heures.
L’Iran voisin fournit actuellement un tiers de l’Irak gaz et électricitéet Bagdad recherche une plus grande indépendance énergétique.
Le gouvernement de coalition d’Al Sudani, formé en octobre, est soutenu par des partis pro-iraniens, qui détiennent la majorité au parlement irakien.
La sécurité sera également abordée, les Soudanais devant parler de « la formation et du développement des capacités de sécurité irakiennes, ainsi que dans le domaine des achats d’armes ».
Bagdad a également assumé un rôle de médiateur entre ses rivaux régionaux, l’Iran et l’Arabie saoudite, après le gel des relations diplomatiques entre les deux pays en 2016.
Les dernières réunions ont eu lieu en avril et Sudani, bien qu’incapable de dire quand les pourparlers pourraient reprendre, a déclaré qu’il pensait que l’Iran et l’Arabie saoudite étaient « prêts à reprendre le dialogue ».
Mis à jour : 26 janvier 2023, 14 h 26