Concordia reçoit 300 000 $ pour développer une suite de ressources terminologiques en français

Les industries spécialisées ont chacune leur propre vocabulaire unique. Se familiariser avec les termes n’est qu’une partie du défi – la prochaine étape consiste à déterminer comment les utiliser correctement.

Au cours des trois années suivantes, le Département d’études françaises de Concordia, avec le financement du Office québécois de la langue française (OQLF), entreprend un projet pour soutenir les étudiants avec une suite d’outils terminologiques en français. Comme la langue d’enseignement de Concordia est l’anglais, ces ressources prépareront les étudiants à être compétitifs dans la main-d’œuvre francophone et à être acceptés dans de nombreux ordres professionnels de la province qui exigent une maîtrise du français.

Les outils s’adressent aux étudiants de la Gina Cody School of Engineering and Computer Science et de la John Molson School of Business.

« Notre engagement envers nos étudiants est de faire en sorte qu’ils quittent Concordia avec la confiance de devenir des leaders au Québec », déclare Pascale Sicotte, doyenne de la Faculté des arts et des sciences.

« Nous sommes fiers de nous associer à l’OQLF pour fournir des ressources en français de classe mondiale afin de concrétiser cet engagement. »

La subvention de 300 000 $ comprend des stages rémunérés permettant aux étudiants en terminologie et en traduction de travailler aux côtés de terminologues certifiés pour développer des exercices, des tests et d’autres supports pédagogiques. Le contenu sera classé par domaine et comprendra 4 500 fiches terminologiques.

De plus, des exercices et des tests pratiques liés aux concepts seront hébergés sur Moodle, le système de prestation de cours de Concordia.

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« Cette initiative renforce nos efforts pour former la prochaine génération de personnel hautement qualifié en génie et en technologie de l’information afin de contribuer à la prospérité économique de Montréal et du Québec », a déclaré Mourad Debabi, directeur de l’école Gina Cody.

« Grâce à l’OQLF, nos étudiants seront mieux outillés pour s’épanouir en français dans leur future carrière ».

« Les étudiants acquerront une expérience précieuse »

Philippe Caignon, terminologue, traducteur et professeur au Département d’études françaises, est le chef de projet. Expliquez la nuance entre un terme dans un dictionnaire bilingue et une banque terminologique.

« Dans une entrée de dictionnaire, vous ne trouvez que la définition mais pas une explication détaillée sur la façon de l’utiliser dans une variété de contextes et avec une variété d’adjectifs et de verbes, par exemple », dit-il.

« Lors d’un entretien d’embauche ou lors de discussions avec des clients, nous voulons que les étudiants puissent s’exprimer à un niveau avancé. »

Une exigence du projet est que 70 % des concepts et des termes créés n’apparaissent pas actuellement dans le Excellente terminologie du dictionnaire, la base de données de l’OQLF hébergée sur le site Internet de l’office. Les 30 % restants seront mis à niveau vers les entrées existantes.

« Les étudiants embauchés pour ce projet acquerront une expérience inestimable en travaillant aux côtés de terminologues certifiés et en suivant les protocoles de l’OQLF », ajoute Caignon.

« Nous examinerons le travail des étudiants et fournirons des commentaires et les traiterons essentiellement comme des terminologues professionnels. »

La première année sera axée sur le développement d’outils liés à l’ingénierie et aux technologies de l’information, suivie de termes commerciaux. Comme les termes spécialisés changent constamment en raison des progrès technologiques et d’autres changements, l’équipe du projet les révisera régulièrement pour maintenir les informations à jour.

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« Au nom de la Faculté des arts et des sciences, je tiens également à remercier Maria Trigueiro et Chanel Bourdon pour leur travail dans l’établissement de cette relation de travail fructueuse avec l’OQLF au profit de nos étudiants et de la société en général », note Sicotte.

Le Département d’études françaises collaborait auparavant avec le bureau de Réussir en français, le centre d’apprentissage de la langue française de l’université. Il comprend des cours, des tuteurs, des groupes de conversation, des cours intensifs d’été et des activités parascolaires pour développer et renforcer les compétences en français des étudiants et des membres de la communauté de Concordia.

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