Le gouvernement du Québec note que 74 % des entreprises commettent des erreurs linguistiques sur l’affichage public

Publié le 28 février 2023 à 20 h 19 HE

Un homme porte un masque facial alors qu’il passe devant un panneau « Bonjour, Hi » à Montréal le dimanche 25 octobre 2020, alors que la pandémie de COVID-19 se poursuit au Canada et dans le monde. LA PRESSE CANADIENNE/Graham Hughes


QUÉBEC — Pas moins des trois quarts des entreprises ne respectent pas les normes de français écrit dans leur affichage public au Québec, selon l’Office québécois de la langue française (OQLF).

Le Linguistic Watchdog a publié mardi les résultats d’une étude qui a révélé dans la majorité des cas que les erreurs n’affectent pas la compréhension globale de la communication.

La recherche exhaustive a porté sur plus de 10 000 « messages » écrits sur l’affichage commercial en 2021, dans quatre grandes régions : Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau.

Il a révélé qu’un quart des entreprises (26 %) ont une signalisation publique extérieure qui ne s’écarte pas de la norme, mais 74 % des entreprises ont des affichages qui le font.

Le nombre moyen de détours dans la signalisation était plus élevé sur l’île de Montréal qu’ailleurs.

Les écarts comprenaient des fautes de frappe, des fautes d’orthographe ou de grammaire, des anglicismes et des erreurs de syntaxe. Les erreurs étudiées comprenaient des redondances, des citations intelligentes, des ajouts inappropriés ou des lettres manquantes.

Cependant, l’OQLF a précisé que dans près de la moitié des cas les écarts constatés peuvent être « jugés difficiles à détecter sans une connaissance poussée des règles du français écrit ».

Un tiers des erreurs recensées étaient des erreurs typographiques, « liées, par exemple, à l’utilisation d’une lettre majuscule au lieu d’une minuscule, ou à l’écriture de numéros de téléphone, d’heures, de dates ou de prix dans un format qui ne correspondait pas à les prescriptions d’ouvrages de référence comme la Banque de dépannage linguistique, le Grand Dictionnaire terminologique ou le logiciel Antidote », a-t-il expliqué.

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Aussi peu qu’un pour cent des erreurs signalées pourraient en fait diminuer la clarté du message.

Le nombre moyen d’écarts était le plus élevé dans les entreprises telles que les épiceries, les boucheries, les supermarchés, les dépanneurs et les établissements de divertissement et de fabrication. Moins d’écarts à la place dans les magasins de vêtements.

Bon nombre des erreurs sont attribuables à la période de temps choisie pour mener l’étude. L’échantillon a été prélevé au printemps 2021, en pleine pandémie.

9% des messages analysés concernaient les mesures sanitaires en place, mais ils représentaient pas moins de 17% des écarts constatés.

Beaucoup de ces messages éphémères [often printed with a simple desktop printer or even handwritten] il se peut qu’il ait été écrit sans passer par les processus habituels des entreprises avant d’afficher un texte dans leurs vitrines ou sur leurs édifices », précise l’OQLF.

Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois en français le 28 février 2023.

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The average number of deviations in signage was higher on the Island of Montreal than elsewhere.

The discrepancies included typos, spelling or grammatical errors, anglicisms, and syntax errors. Among the errors examined were redundancies, English quotation marks, inappropriate additions or missing letters.

However, the OQLF specified that in nearly half of the cases, the discrepancies found can be "considered difficult to detect without an advanced knowledge of the rules of written French."

One third of the errors identified were typographical errors, "related, for example, to the use of a capital letter instead of a small letter, or to the writing of telephone numbers, times, dates or prices in a format that did not correspond to the prescriptions of reference works such as the Banque de dépannage linguistique, the Grand Dictionnaire terminologique or the Antidote software," it explained.

Only one per cent of the errors reported could actually diminish the clarity of the message.

The average number of discrepancies was higher in businesses such as grocery stores, butchers, supermarkets, convenience stores, and entertainment and manufacturing establishments. On the other hand, there were fewer discrepancies in clothing stores.

Many of the errors are attributable to the time period chosen to conduct the study. The sample was collected in the spring of 2021, in the middle of the pandemic.

Nine per cent of the messages analyzed were related to the health measures in place, but they accounted for no less than 17 per cent of the discrepancies noted.

Many of these short-lived messages [often printed with a simple desktop printer or even handwritten] may have been written without going through the usual processes that businesses go through before posting text in their windows or on their buildings," the OQLF said.

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This report by The Canadian Press was first published in French on Feb. 28, 2023. 

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