Les transports publics dans toute la Belgique seront perturbés le vendredi 10 mars car une grève a été confirmée par les syndicats socialistes CGSP Cheminots et ACOD Spoor le lundi 27 février. La grève des cheminots commencera le 9 mars à 22 heures et se terminera 24 heures plus tard. Outre les perturbations du service ferroviaire, les réseaux de transports publics de Bruxelles Stib/MIVB, de Wallonie Tec et de Flandre De Lijn seront également touchés.
La grève est perçue comme l’aboutissement d’une semaine d’actions de protestation annoncées début février par le Front commun syndical (CGSP, SLFP, CSC). La CGSP Cheminots et l’ACOD Spoor entendent se joindre à l’action et couvriront l’ensemble de leurs adhérents.
Nous nous attendons à ce que de nombreuses personnes soient présentes et il y aura des perturbations majeures.
Stan Reusen, syndicat socialiste ACOD TBM
Les syndicats veulent dénoncer le sous-financement et le manque de personnel dans divers secteurs. Ils appellent également à un renforcement des systèmes de retraite dans les services publics et à une augmentation du pouvoir d’achat. Selon l’agence de presse belge, le nouvel accord sur les pensions comprend une proposition de réforme de la soi-disant « péréquation », le système par lequel les pensions des fonctionnaires augmentent avec les salaires des fonctionnaires, qui serait limité à 0,5 pour cent un an dans le futur.
Selon les médias locaux, le côté Tec de Wallonie a reçu les premières lettres indiquant le préavis de grève. Les membres des différents syndicats ont jusqu’à 48 heures avant le début de l’action pour notifier au transporteur public wallon leur intention de faire grève le 10 mars. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’entreprise peut commenter les pannes prévues, dit-il.
Les syndicats socialistes et chrétiens ont déposé un avis en ce sens auprès de la société flamande des transports publics, a déclaré Stan Reusen du syndicat socialiste ACOD TBM aux médias belges. « Nous nous attendons à ce que beaucoup de monde y assiste et il y aura des perturbations majeures », a averti Reusen.
De Lijn et la SNCB ont toutes deux un système de service minimum pour les journées d’action collective, où les services sont déterminés par la volonté du personnel de travailler ou de faire grève. Les détails devraient devenir plus clairs d’ici le milieu de la semaine prochaine.