Nestlé France propose une indemnisation aux victimes d’intoxication alimentaire

En février 2022, deux enfants sont décédés et des dizaines d’autres sont tombés gravement malades suite à une exposition à E. coli (Escherichia coli) bactéries dans les produits alimentaires surgelés.

Analyse en ce moment a confirmé une connexion entre plusieurs cas d’infection et la consommation de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni, propriété de Nestlé.

Le groupe retire ses pizzas et ferme peu après les deux lignes de production de l’usine Buitoni de Caudry dans le nord de la France.

Lundi, Nestlé a annoncé qu’elle était parvenue à un « règlement à l’amiable », clôturant de fait la partie civile de l’affaire. Le montant n’a pas été divulgué.

« Chaque intéressé recevra une proposition d’indemnisation à partir de laquelle une évaluation médicale suivra et qui tiendra compte, de manière équitable, de la gravité du dommage et de chaque situation » a souligné la filiale du géant suisse.

L’annonce a été saluée par l’avocat Pierre Debuisson, qui représente soixante-trois victimes.

Enquête judiciaire

Debuisson avait poursuivi Nestlé pour négligence grave et réclamé une indemnisation pouvant aller jusqu’à 250 millions d’euros.

L’audience prévue le 9 mai est annulée.

Une information judiciaire est en cours, ouverte en mai 2022 à Paris, pour des allégations d’homicides involontaires contre les deux victimes décédées et pour blessures fautives contre quatorze autres victimes. Nestlé n’a pas encore été inculpé.

Le groupe « continue de coopérer avec les autorités judiciaires » et « assumera pleinement ses responsabilités », a indiqué la société dans un communiqué.

Fin mars, l’entreprise a annoncé la fermeture définitive de son usine de Caudry, partiellement redémarrée mi-décembre, invoquant la baisse des ventes de pizzas surgelées.

READ  Les bourses européennes grimpent, la France à la traîne de la nervosité électorale

Dans un bilan de mai 2022, l’agence de santé publique dénombrait 56 cas confirmés liés à une contamination par E. coli, dont 55 chez des enfants, âgés en moyenne de six ans.

Se nicher a cité la contamination de la farine comme l’explication « la plus probable » de la présence de la bactérie dans ses pizzas.

Mais selon la préfecture, les inspections sanitaires ont également mis en évidence « la présence de rongeurs » et le « manque d’entretien et de nettoyage des zones de production ».

(avec la nouvelle)

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here